padmÀsana est la pose de yoga classique et emblématique. Mais pourquoi? Pour commencer notre étude, disséquons le nom. Le nom vient comme un composé de deux mots sanskrits :

-          padma – un lotus
-          Àsana – assis, assis; demeurant, demeurant; (à peu près) poser.

Asana, en tant que nom, vient de la racine verbale as qui se traduit par « être présent ; exister; s'asseoir tranquillement. Patanjali utilise ce mot comme l'un de ses huit membres, mais nous y reviendrons plus tard. Combiner plusieurs mots en un seul peut être fait pour énumérer, énumérer, montrer la possession ou utiliser un mot (l'antécédent) pour en décrire un autre, comme nous le voyons avec Padma-āsana. Ainsi, on comprend que Padmasana est la disposition du corps en lotus.

Pourquoi La Pose ?

Patanjali, l'autorité sur la philosophie du Yoga classique, décrit asana comme ayant deux qualités : être stable/stable et confortable, doux pour le corps. Bien sûr, Padmasana correspond parfaitement à cette facture! Avec des muscles doux au niveau des pieds, des mollets et des cuisses, les genoux se plient facilement et les pieds peuvent être moulés pour reposer confortablement sur les cuisses ; avec des hanches détendues, des genoux plus bas au sol, élargissant la base pour plus de stabilité et de soutien. Le bassin fournit une base large sur laquelle la colonne vertébrale peut s'empiler et la tête s'asseoir dessus.

Pour atteindre l'aisance et le confort dans cette pose, il faut un équilibre délicat des forces. Trop de force à l'avant ou à l'arrière du corps, compensant la traction opposée, peut rapidement nous arracher à notre méditation. Par exemple, si les abdominaux dominent considérablement l'érecteur de la colonne vertébrale et le grand dorsal, alors les épaules bossent, la tête tombe en avant, nous perdons la courbe de la colonne lombaire, et le stress et la tension dans un certain nombre de quelques régions clés peuvent causer de l'inconfort, nous distrait de notre méditation. De nombreux adultes ont passé de nombreuses années, des décennies, voire des vies entières à négliger la disposition, le siège du corps, mais les enfants ont un corps frais et souple qui tiendra la forme qu'on leur apprend. Même ainsi, de nombreux enfants peuvent encore être vus affalés sur des chaises ou avec les genoux bien au-dessus des hanches lorsqu'ils ont les jambes croisées; laissez-les s'asseoir sur des blocs ou des couvertures afin qu'ils puissent apprendre quand et où ils doivent détendre leurs muscles pour développer leur flexibilité et s'engager pour développer leur force. Ainsi, il est d'une grande importance que les enfants apprennent la meilleure façon de s'organiser pour la méditation et pour la vie.

Chaque pose a ses aspects subtils, la façon dont elle influence le flux d'énergie et l'attention de l'esprit. Comme décrit précédemment, le corps est agencé de manière à permettre un effort musculaire minimal. En conséquence, les muscles peuvent se détendre, se reposer et l'énergie peut être redirigée vers les efforts de l'esprit et sa poursuite d'une concentration unique. Au lieu que l'effort (l'énergie) soit piégé et gaspillé dans les membres ou même le torse essayant de maintenir le corps, le corps est soutenu par sa propre structure, ses os, et l'énergie peut circuler librement.

Pourquoi Le Lotus ?

La Padmaa, le Lotus, est une image importante dans la littérature indienne en tant que symbole d'une grande et rare beauté ; il apparaît souvent dans la poésie pour décrire le visage ou même les pieds de l'être aimé ; les divinités sont décrites comme étant assises au sommet ou naissant dans un lotus ou ayant des lotus fleurissant sur leurs pas. Dans la philosophie indienne, le lotus est une métaphore du voyage du Soi vers le Soi. Bien avant que nous ne voyions la fleur, la graine de lotus s'enfonce profondément sous les eaux de surface des canaux et des marécages pour s'installer dans la boue et la crasse. Il absorbe les nutriments dont il a besoin dans les conditions les plus dégoûtantes et les plus inhospitalières afin que la tige puisse s'élever haut et fort pour fleurir à la surface, s'ouvrant à la vraie beauté de la lumière du soleil et de l'air frais.

La vie du yogi est perçue de la même manière. Même s'ils sont nés dans le luxe, l'être, la conscience et le bonheur de la Réalisation du Soi nous sont cachés, lourdement voilés derrière les besoins, les désirs et les caprices de l'existence matérielle. Profondément, nous savons qu'il y a plus, que nous sommes destinés à plus, donc peu importe à quel point nous essayons de répondre à ces désirs et besoins, nous sommes toujours insatisfaits et nous en voulons plus. Nous sommes la graine et les racines absorbant les nutriments de la terre au fond de l'eau, devenant forts mais manquant toujours de ce composant final : la Lumière de la Vérité. La tige commence à grandir, à s'élever et à s'étendre, à mesure que la lumière commence à devenir plus brillante, tout comme nous poursuivons avec impatience la pratique avec les cours, les enseignants et les études privées. Un jour, avec une pratique solidement ancrée qui a été "bien suivie pendant longtemps, sans interruption et en toute sincérité", nous pouvons acquérir la perception et la réalisation complètes et directes de la Vérité, nous prélassant dans son éclat radieux.

Dans la pose elle-même, les cuisses et les hanches sont notre racine, fournissant notre base ferme et stable afin que la tige de notre colonne vertébrale puisse s'élever et fleurir au siège de la conscience : la couronne. Alors, bien sûr, lorsque les enfants demandent, vous pouvez leur rappeler de s'asseoir droit et de laisser leur lotus se lever pour rencontrer le soleil !